De nos jours, peu de stratégies SEO sont, à proprement parler, « sous-estimées ». Les tactiques gagnantes sont diffusées et partagées à l’envi sur les blogs et les réseaux sociaux. Dès qu’un site commence à remporter du succès, comprendre comment il y est parvenu n’est qu’une simple question de temps pour ses concurrents.
Cela dit, on considère encore à tort, dans l’univers du web marketing, certaines techniques comme de véritables angles morts, alors que leur utilisation correcte est souvent la clé d’une recrudescence de trafic et même, par extension, de l’acquisition de nouveaux clients. En voilà quelques-unes.
De nombreuses entreprises pensent que le SEO consiste simplement à donner aux gens ce qu’ils veulent. Dans la tête de leurs responsables marketing, les astucieux ingénieurs qui se cachent derrière les robots de Google ne voudraient pour rien au monde avantager ceux qui manipulent artificiellement leur référencement sur les autres, les « honnêtes », qui s’efforcent de suivre les règles du jeu en publiant des contenus de qualité. Du coup, ces derniers s’estiment dispensés de maîtriser les techniques du SEO ou de réaliser quelques investissements pour augmenter leur trafic potentiel.
A l’inverse, de nombreux adeptes des pratiques dites de « black hat » en matière de SEO, spécialisés dans la diffusion de contenus médiocres, refusent de croire au bon fonctionnement d’une technique se passant de spams. Ils n’hésitent pas à se moquer de tous ceux qui pratiquent, au contraire, le « white hat » et qui, selon eux, se refusent tout simplement à prendre des risques. Ils vont même jusqu’à écrire des articles où ils démontrent que tout site apparemment respectueux des règles cache des liens abusifs à la clé de son succès.
Mais la position adverse, qui consiste à défendre le « white hat » et à affirmer que les techniques basées sur le spamming sont absolument contre-productives, n’est pas tout à fait réaliste non plus. En effet, il est inutile de nier que, pour un certain type de contenus du moins, le spam est un bon agent propulseur, propulsant les sites en question en tête des résultats des moteurs de recherche… On essaie de se convaincre que c’est parce que les algorithmes de Google ne les ont pas encore dénichés alors que la vérité, c’est qu’ils semblent épargner certains secteurs, publiant impunément des inepties depuis des années.
On sous-estime souvent l’importance de référencer, à l’aide de mots-clés appropriés, les images que l’on publie sur son site. Il suffit de faire l’expérience en effectuant une même recherche sur Google d’abord, puis sur Google images ensuite. Par exemple, tapez « quelle est la signification de la position dans laquelle on dort » ? Vous serez surpris par le nombre d’images liées au sujet, renvoyant vers sites qui, du même coup, gagnent plusieurs rangs dans les pages de résultats.
Il est stupéfiant de constater à quel point la qualité et l’optimisation des contenus peut être laissée de côté au profit des backlinks, alors que des contenus sans intérêt associés à un maximum de liens retours médiocres vous conduiront inévitablement à reculer dans les résultats des moteurs de recherche. Essayez de supprimer ces liens pour n’en conserver que quelques-uns de qualité et concentrez-vous sur vos contenus. Vous serez sans doute surpris par les résultats que vous obtiendrez.
On ne pense pas toujours à s’inspirer des questions le plus souvent posées par les internautes pour publier de nouveaux contenus. Il s’agit pourtant d’une technique gagnante, productrice de trafic, surtout si vous fournissez des réponses détaillées et basées sur des données précises, comme des chiffres ou des statistiques. D’une façon générale, la mise à jour régulière des contenus est la clé d’une fréquentation de votre site toujours à la hausse.
Il est fréquent de négliger les ressources de la longue traîne lors de la mise au point de ses techniques de référencement et c’est une erreur. Bien au contraire, plus la recherche d’un internaute comporte de mots, plus elle a de chances d’être spécifique et donc de frapper juste. Par conséquent, un utilisateur ayant formulé une requête détaillée sur Google et tombant sur votre site sera certainement plus intéressé par des services – les vôtres – correspondant précisément à ses besoins, plutôt qu’un visiteur y ayant échoué par l’intermédiaire d’un seul mot-clé. Considérez que les internautes ont de plus en plus tendance à effectuer des recherches composées de plusieurs mots et qu’il est désormais indispensable de miser sur les ressources SEO de la longue traîne lors de l’élaboration de contenus.
Une autre technique sous-estimée dans le monde du SEO est, sans aucun doute, le brand building. Parce qu’il consiste essentiellement à se concentrer sur des problèmes techniques et des histoires de mots-clés, on oublie souvent qu’en introduisant le nom de sa marque dans sa stratégie SEO, on peut obtenir des résultats étonnants. Par exemple, un site comme celui de TripAdvisor a tout bon en misant sur sa propre marque plutôt que sur un mot-clé comme « voyages » dans sa technique de référencement. En effet, il perdra peut-être la bataille contre ses concurrents à chaque fois qu’un internaute écrira « voyages » dans Google, mais le nombre de fois où des utilisateurs cherchant des formules de voyage taperont directement « TripAdvisor » dans le moteur de recherche sera bien supérieur au premier, faisant du brand building une stratégie gagnante.
On ne recourt pas assez à la LSI (LSA en français : Analyse Sémantique Latente) pour le référencement de ses contenus, bien que le rôle de cet index soit considérable dans le résultat des recherches. D’une part, en incluant un large éventail de mots-clés issus de la LSI dans vos textes, vous bénéficiez d’une source importante d’inspiration vous permettant de donner de la matière à vos contenus. Par exemple, vous pouvez les introduire dans vos titres ou sous-titres, puis les développer dans vos paragraphes. D’autre part, les phrases fournies par l’index se rapportent à des sources faisant autorité sur la planète web, comme par exemple Wikipédia. N’oubliez pas que des contenus plus approfondis retiennent davantage l’attention des internautes et les inciteront à passer davantage de temps sur vos pages, favorisant la diminution de votre taux de rebond.
C’est une astuce dont on ne pense pas toujours à se servir mais grâce à laquelle il est possible de dépasser ses concurrents dans les résultats des moteurs de recherche.
En découvrant quels sont les mots-clés dont se servent vos concurrents, vous saurez exactement contre quoi vous vous battez et disposerez de paramètres exacts pour comparer vos performances avec celles de vos concurrents. Vous trouverez de nombreux outils sur le net pour trouver aisément les mots-clés utilisés par autrui, comme SpyFu ou SEMrush.
Bien sûr, interroger un influenceur et mettre l’interview en ligne sur votre site, puis la partager sur les réseaux sociaux, vous réclamera un peu de travail, mais vous verrez que le résultat se révélera payant pour l’augmentation de votre trafic.
De même, la diffusion et le partage d’infographies véhiculant des informations sur vos contenus peut être une méthode productive, généralement sous-estimée. Non seulement vous bénéficierez de backlinks de qualité, mais vous disposerez aussi d’un bon moyen pour attirer votre public vers votre site.
Nous sommes tous conscients qu’un nombre croissant d’individus utilisent leur téléphone portable plus volontiers et surtout plus fréquemment que leur ordinateur pour surfer sur le net. Il est donc nécessaire d’en tirer les conséquences qui s’imposent, en fournissant automatiquement une version pour mobile – plus légère et plus concise – de son site web. Ce phénomène prend tellement d’ampleur qu’il pourrait peut-être même devenir indispensable, pour les concepteurs de sites, de penser d’abord « mobile » avant de s’intéresser à une version plus complète.
Il est évident qu’un site clair et bien présenté, présentant des options de navigation faciles à utiliser et permettant à l’utilisateur de savoir exactement où il va, attirera – et surtout retiendra – davantage de visiteurs qu’un site brouillon, envahi de contenu audio ou vidéo superflu et pourvu de boutons incompréhensibles… mais on n’y pense pas toujours !